Une gouvernance des données qui fonctionne : 5 principes à ne pas négliger
La plupart des organisations, y compris la vôtre, sont riches en données. Elles produisent d’immenses quantités de données issues de leurs opérations et fonctions quotidiennes. Cette quantité considérable de données possède un potentiel énorme. Vous pouvez l’utiliser pour obtenir des informations essentielles sur les processus d’affaires. Ainsi que sur les comportements, préférences et expériences des clients. Les informations tirées des données peuvent servir à optimiser les objectifs et stratégies d’affaires. Avec cette valeur croissante, vous avez besoin d’un programme de GOUVERNANCE DES DONNÉES bien planifié. Bien exécuté et bien entretenu à l’échelle de l’entreprise. C’est essentiel.
Malgré cette richesse de données, de nombreuses organisations ne tirent pas pleinement parti de leurs ressources informationnelles.
Avec l’utilisation de plus en plus omniprésente des applications d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle, les organisations exploiteront de plus en plus leurs actifs de données.
Et surtout, de façons qui auraient semblé inimaginables il y a à peine dix ans.
Les actifs de données de toute organisation deviennent exponentiellement plus précieux à mesure qu’ils sont utilisés. Ces actifs forment le noyau des opérations et des stratégies d’affaires.
La gouvernance des données est une pierre angulaire, un pivot, une fondation
C’est tout cela et plus encore pour la gestion adéquate des données de votre organisation. La prise en compte attentive et l’utilisation des principes suivants vous aideront à guider la mise en place d’un système de gouvernance des données bien défini à l’échelle de l’entreprise :
Principe n°1 : l’intégrité, la transparence et la confiance dans les données et les processus doivent être établies et maintenues
L’intégrité des données permet de garantir et de maintenir la précision. Mais aussi l’exhaustivité, la fiabilité, la ponctualité et la cohérence des données.
L’outil suivant peut aider votre organisation à maintenir l’intégrité dans des systèmes de données de plus en plus complexes :
- Outils de profilage et de nettoyage des données, automatisés et enrichis. Des outils basés sur l’IA qui détectent les problèmes de qualité tels que les doublons. Mais aussi les valeurs manquantes et aberrantes. Des outils qui sont capables de traiter des volumes de données toujours plus grands à grande vitesse.
- Outils de suivi de l’intégrité des données. Pour suivre la précision, l’exhaustivité, la ponctualité, la fiabilité et pour détecter et signaler les écarts. Par exemple : alertes envoyées si un flux de données échoue. Vérification du pourcentage de précision des données.
- Suivi de l’utilisation des données. Suivre qui utilise les données et à quelles fins est essentiel. Non seulement pour assurer une utilisation optimale des données, mais aussi pour la sécurité et la protection des données.
- Catalogues et dictionnaires de données à l’échelle de l’entreprise. Pour garantir que tous les utilisateurs disposent d’une compréhension unifiée et claire des données de l’entreprise et de leurs définitions. Cela permet une utilisation adéquate pour développer les processus de rapport, les modèles statistiques et les analyses des données.
Principe n°2 : la confidentialité et la sécurité des données sont des priorités essentielles de toute démarche de gouvernance
Protéger les données exige une combinaison de technologies et de pratiques de gouvernance des données afin de s’assurer que seules les bonnes personnes aient accès aux bonnes données, au bon moment. Une approche de sécurité robuste commence par une authentification forte. Elle garantit que seuls les utilisateurs vérifiés peuvent accéder aux systèmes et informations sensibles.
Le chiffrement des données est essentiel pour protéger les informations au repos et en transit, tandis que les techniques de masquage permettent de protéger les données privées ou sensibles pendant leur utilisation ou leurs tests.
Les données sensibles doivent également être classifiées de manière personnalisable, idéalement au moyen d’outils automatisés capables de s’adapter à la croissance des volumes de données. Le contrôle d’accès devrait être fondé sur les rôles, avec des autorisations et une visibilité définies selon la fonction de chaque utilisateur au sein de l’organisation. Cela garantit que les utilisateurs n’accèdent qu’aux données pertinentes à leurs responsabilités.
Dans des environnements collaboratifs, des mécanismes de partage sécurisé des données sont nécessaires pour permettre le travail d’équipe tout en protégeant la vie privée. Ces systèmes doivent restreindre l’accès selon le rôle et la sensibilité des données, afin de minimiser les risques d’exposition.
Enfin, une surveillance continue de la sécurité et des rapports de sécurité réguliers sont essentiels pour maintenir une posture proactive face aux menaces évolutives et s’assurer que les objectifs de gouvernance soient constamment atteints.
Principe n°3 : la conformité et les audits sont des points centraux d’un programme de gouvernance des données
Les organisations doivent respecter les exigences légales, réglementaires et les politiques internes afin d’éviter des préjudices financiers et de réputation. Les audits jouent un rôle essentiel dans ce processus : ils assurent la conformité, vérifient les pratiques liées aux données, identifient les faiblesses ou les pistes d’amélioration, et révèlent les zones de non-conformité ou d’inefficacité.
La conformité inclut également le maintien de certifications de plateforme en matière de sécurité des données telles que ISO27001, HIPAA ou SOC II, selon le secteur d’activité. Une surveillance et des rapports continus de conformité sont essentiels, en utilisant des indicateurs de performance clés (KPI) et d’autres mesures pour suivre les progrès.
Des rapports d’audit réguliers aident à maintenir la transparence, tandis que la traçabilité des données, leur forme physique, leur structure et leur utilisation depuis la source jusqu’à leur suppression, garantit la transparence. Des processus de reprise après sinistre doivent également être en place, en tant qu’élément fondamental de la planification de la continuité des affaires.
Principe n°4 : l’équilibre entre accessibilité des données et exploration est essentiel
Un cadre de gouvernance des données solide doit trouver un juste équilibre entre donner accès aux données aux utilisateurs et protéger ce qui est sensible. Les données doivent être accessibles en fonction du rôle de chaque personne, ni plus, ni moins. Cela permet aux équipes d’explorer, d’analyser et de générer des perspectives sans exposer d’informations sensibles ou inutiles.
L’objectif est de favoriser la découverte des données et l’innovation, tout en gardant un contrôle strict sur qui voit quoi. Ce principe permet la démocratisation des données au sein de l’organisation et avec les partenaires, mais uniquement dans la mesure nécessaire pour une analyse pertinente.
En limitant l’accès à la quantité exacte de données requises pour accomplir une tâche, les organisations peuvent encourager la compréhension tout en protégeant la vie privée.
Principe n°5 : l’éthique des données est une priorité, pas une réflexion secondaire
L’utilisation éthique des données doit aller au-delà de la conformité légale. Il ne s’agit pas seulement de ce que nous avons le droit de faire avec les données. Il s’agit de ce que nous devrions faire. À mesure que l’intelligence artificielle se déploie dans toutes les sphères des affaires, les enjeux éthiques augmentent avec elle.
L’éthique des données soulève des questions difficiles mais essentielles : est-ce juste? Cela pourrait-il nuire? Renforçons-nous des biais sans en être conscients? Ces considérations doivent être intégrées à chaque étape de la gouvernance des données, de la conception au déploiement.
Une gouvernance éthique exige des cadres clairs, des politiques et des contrôles qui abordent les principes fondamentaux comme la réduction des biais, l’équité, la transparence, l’explicabilité et la responsabilité. Cela signifie prendre des décisions qui respectent les individus, protègent les personnes vulnérables et bâtissent une confiance durable. Dans un monde piloté par l’IA, l’éthique des données n’est pas optionnelle, elle est fondamentale.
Conclusion
Lorsque vous les considérez attentivement et de façon rigoureuse lors de la planification et de la mise en œuvre d’un cadre de gouvernance des données, les principes suivants sont essentiels à sa réussite et à son efficacité :
- Intégrité, transparence et confiance
- Confidentialité et sécurité des données
- Conformité et audits
- Découverte des données équilibrée avec l’accès
- Éthique des données
Ces principes forment la base de votre processus de gouvernance des données efficace, qui lui-même forme la base de toute architecture de données réussie à l’échelle de l’entreprise.
Mettre ces principes en action peut être complexe. C’est là que nous intervenons.
Chez Nova DBA, nos experts en gouvernance des données aident les organisations à concevoir et à mettre en œuvre des cadres adaptés à leurs objectifs, technologies et profils de risque.
Que vous partiez de zéro ou que vous cherchiez à améliorer un programme existant, nous sommes là pour soutenir votre réussite avec clarté, pragmatisme et expertise technique approfondie. Discutons-en. Ensemble, nous transformerons ces principes en résultats concrets.
à notre infolettre
Nova DBA en bref
Nova DBA family
of services
Services de bases de données
Services d’infrastructure
Services de données
Des articles susceptibles de vous intéresser

Comment démarrer avec succès votre expérience Microsoft Fabric
Microsoft Fabric est actuellement l'un des sujets les plus brûlants parmi les responsables informatiques. Elle promet un bond en avant… Lire la suite